En s’alliant au SNP, les Verts octroient indirectement aux indépendantistes le siège qu’il leur manquait pour asseoir une majorité absolue en faveur de l’Autodétermination. Les deux partis posent ainsi les fondations d’un Hémicycle majoritairement favorable à une séparation de l’Ecosse du Royaume-Uni. Ce fait a été immédiatement mis en exergue par la première ministre indépendantiste d’Ecosse Nicola Sturgeon Elle estime que le contexte institutionnel écossais issu des derniers évènements pourrait contraindre Londres à accepter le nouveau référendum d’autodétermination, refusé jusqu’ici par le premier ministre britannique Boris Johnson. La situation est suivie avec attention par tous les peuples sans état d’Europe, notamment du Royaume-Uni à la péninsule ibérique – où les Catalans et les Basques sont directement concernés- et à la France, où le vieux modèle de l’Etat-nation est lui aussi mis en ligne de mire par la contestation nationaliste corse.