Pour préparer cet avenir, si d’autres, comme Corsica Libera, opèrent un recentrage militant, par rapport à leur base et aux fondamentaux de la lutte nationaliste, Avanzemu dit vouloir « extraire des postures idéologiques », en finir avec « les totems et les vaches sacrées (…) et s’affranchir des pesanteurs en terme de stratégie et de pensée politique héritée du passé ». Il revendique une ouverture grand angle à des personnalités extérieures au monde nationaliste: elles représentent plus de 50% de la liste et vont de la droite à la gauche. L’un des anciens membres de la liste de Jean-Charles Orsucci, Tony Poli, Président de la Communauté de communes Castagniccia Casinca, a ainsi rejoint Avanzemu tout comme le maire de Sartè, Paul Quilichini, étiqueté à droite. Quant au 63e nom de la liste, c’est celui d’un ancien militant nationaliste, chef d’entreprise ajaccien, très présent depuis des années dans les sphères économiques corses: Paul Scaglia. C’est l’ancien Président du tribunal de Commerce d’Aiacciu et du CECS (Conseil économique, social et culturel).