Le successeur de Trump n’a pas réagi avant le 12 mai, où il a eu un entretien téléphonique avec Netanyahou, exhortant à la désescalade mais évoquant en priorité « le droit d’Israël à se défendre ». Fait symbolique ou pas, ce n’est pas le Président, mais le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, qui a été chargé de contacter le Président de l’Autorité Palestinienne…
A l’issue de ses échanges, Washington a annoncé l’envoi d’un émissaire en Israël et dans les Territoires Palestiniens. Jusque-là, le successeur de Donald Trump avait nommé des émissaires dans divers « points chauds » du globe, mais pas au Moyen-Orient, qu’il n’avait pas défini comme l’une de ses priorités, contrairement à ses prédécesseurs. Le dossier explosif du conflit israélo-palestinien vient de le rattraper.