Le choix d’abord annoncé d’un nom uniquement en langue française, et déposé ainsi à la Préfecture, puis le bilinguisme finalement affiché, témoignent des pesanteurs, au sujet de la langue corse, nées de la longue hostilité par rapport à la revendication « identitaire », qui a été historiquement l’adn d’une frange du courant longtemps très puissant dans le monde politique corse et la gauche claniste, le mouvement Radical, sur lequel s’appuie aujourd’hui Orsucci, en particulier son aile bastiaise incarnée par Emile Zuccarelli. L’ancien maire de Bastia a d’ailleurs apporté son soutien à la liste de Jean-Charles Orsucci. Jean Zuccarelli, son fils, qui la soutient lui aussi, avait quant à lui souligné qu’elle portait les espoirs d’une reconstruction d’une famille politique « qui ne se reconnait ni dans la droite libérale ni dans le Nationalisme ».